Et si on apprenait à mieux identifier nos émotions ?
- stephvinay
- 9 juin
- 2 min de lecture
« Gérer ses émotions » : l’expression revient souvent.Mais comment gérer ce qu’on ne comprend pas vraiment ?Et surtout : comment nommer ce qu’on n’a pas appris à ressentir ?
En séance, je rencontre beaucoup de personnes qui peinent à dire ce qu’elles ressentent réellement.Elles évoquent la colère. Le stress. Parfois l’agacement.Mais en creusant… ce n’est pas toujours de la colère.C’est parfois une grande tristesse. Une peur. Une fatigue mentale. Un sentiment de rejet.

La vérité, c’est que notre société nous a rarement appris à nommer nos émotions.On nous a appris à les contenir, à les minimiser, à les dissimuler.Résultat : on se coupe de signaux pourtant précieux.Et sans ces signaux, comment agir avec justesse ?
Prenons un exemple :
« Je suis en colère. »Ok. Mais pourquoi ?Parce que vous êtes en désaccord ?Parce que vous vous sentez incompris·e ?
Ou parce que vous avez peur de ne pas être à la hauteur ?
Identifier ce qui se joue vraiment permet de faire baisser l’intensité émotionnelle.Et surtout, de réagir de façon plus alignée, plus apaisée, plus constructive.
La colère, le stress, l’irritation sont souvent des émotions-"balais" : elles recouvrent d’autres ressentis plus subtils qu’on n’a pas appris à écouter.
Développer son agilité émotionnelle, c’est accepter de s’arrêter un instant pour se poser les bonnes questions :
· Qu’est-ce que je ressens vraiment ?
· Qu’est-ce qui a été touché chez moi ?
· De quoi ai-je besoin ?
Ce travail, simple mais exigeant, permet de transformer nos réactions automatiques en réponses conscientes.Et dans un environnement professionnel, cela change tout.
Ce n’est pas de la sensiblerie.
C’est de l’intelligence émotionnelle. Et c’est une compétence.Bonne nouvelle : elle se développe.
Et vous, quelle est l’émotion que vous avez le plus de mal à identifier ?
Je suis curieuse de lire vos réponses en commentaire





