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« You can’t change the past » — L’erreur professionnelle fait partie du chemin

  • stephvinay
  • 10 nov.
  • 2 min de lecture

Dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, Dumbledore dit à Harry :« You can’t change the past. ». On ne peut pas changer le passé. Et dans la vie professionnelle, c’est une réalité à laquelle chacun se heurte, tôt ou tard.


Harry Potter tenant sa baguette

Une maladresse, un mot de trop, un message mal interprété, une réaction disproportionnée.Un oubli, une erreur de jugement, une mauvaise lecture du contexte. Ça arrive. À tout le monde.

La vie professionnelle, c’est la vie aussi. Et on ne peut pas toujours être à son meilleur niveau.Parfois la fatigue s’installe, la pression monte, ou la vie personnelle déborde un peu. Et tout à coup, le geste ou la phrase de trop sort.


Accepter que l’erreur fait partie du travail

L’erreur n’est pas agréable, surtout quand on a le sentiment d’avoir déçu ou mis en difficulté un projet ou une équipe. Mais elle est aussi la preuve qu’on agit, qu’on prend des décisions, qu’on avance. Les personnes qui ne se trompent jamais… sont souvent celles qui ne prennent aucun risque.

En revanche, la manière de réagir à l’erreur, elle, dit beaucoup de vous. C’est là que se joue la maturité professionnelle.


La première étape : la lucidité

Quand vous prenez conscience de votre erreur, le réflexe immédiat est souvent la panique. On veut “rattraper le coup” rapidement, parfois sans réfléchir. Le plus important est d’abord de prendre un instant de recul.

  • Quelles sont les conséquences réelles ?

  • Quelles personnes sont concernées ?

  • Que pouvez-vous faire concrètement pour corriger ou limiter les effets ?

Cette phase d’analyse est essentielle. Elle permet de sortir de l’émotion pour revenir à la raison.


La deuxième : la transparence

Une fois les faits posés, il faut en parler.Mais pas dans la précipitation ou sous la culpabilité.La transparence, ce n’est pas “tout dire dans le désordre”, c’est partager de manière claire et posée :

·       Ce qui s’est passé.

·       Ce que vous avez compris.

·       Ce que vous comptez faire.

Cela montre votre professionnalisme, votre sens des responsabilités et votre respect des autres. Les collaborateurs, les managers ou les dirigeants ne jugent pas l’erreur en elle-même, mais la façon dont elle est assumée et réparée.


Pour les managers : apprendre à laisser la place à l’erreur

Si vous managez, rappelez-vous qu’un collaborateur qui se trompe est souvent un collaborateur qui agit. Il n’y a pas de prise d’initiative sans possibilité d’erreur. Et il n’y a pas de progression sans apprentissage.

Votre rôle, ce n’est pas de sanctionner l’erreur, mais d’en faire un levier d’apprentissage collectif. De donner le cadre pour comprendre, corriger et avancer — sans humilier, sans écraser.


L’essentiel : avancer

On ne peut pas réécrire ce qui a été dit ou fait.Mais on peut en tirer les leçons, agir avec transparence, et surtout continuer d’avancer.

Parce qu’au fond, ce qui définit un professionnel — ou un manager —, ce n’est pas l’absence d’erreur. C’est sa capacité à regarder l’erreur en face, à la comprendre, à la transformer en expérience.

On ne peut pas changer le passé.Mais on peut choisir d’en faire un tournant, pas une cicatrice.

 

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