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Faut-il chercher à se faire aimer de ses équipes ?

  • stephvinay
  • 25 mai 2024
  • 2 min de lecture

Cette question n’est pas neutre car souvent en tant que manager, on peut avoir tendance à vivre assez mal de ressentir des sentiments pas toujours positifs à notre égard et d’avancer dans ce contexte n’est pas chose simple.

 

Cette question serait applicable plus généralement d’ailleurs aussi à notre vie professionnelle ; doit-on être attentif, faire en sorte de se faire apprécier au sein de l’entreprise, et jusqu’à quel point?

 


illustration avec une sorte de laurier encadrant une personne


Je ne reprendrai pas le sujet de l’un des mes derniers post où je vous rappelais l’importance d’être, en toutes circonstances, alignés avec soi-même, car cela reste indispensable.

 

En revanche, lors de mes coachings, je vois beaucoup de managers inquiets de ne pas être appréciés de leurs équipes et que cela les limite beaucoup dans leurs interactions avec eux, et les directives qu’ils doivent donner pour avancer.

 

On en revient évidemment à la confiance en soi. Nous sommes tous, certes différents, mais nous avons la plupart du temps, tous une vie sociale, des amis, une famille. Ainsi, nous savons communiquer, vivre avec les autres et potentiellement être aimés par ceux qui nous entourent sans avoir, en théorie, à faire d’efforts pour que cela arrive.

 

Pourquoi donc, ne serions-nous donc pas appréciés de nos équipes en restant nous-mêmes ?

Et si malgré tout cela arrivait, est-ce que cela voudrait dire que nous ne sommes pas pour autant de bonnes personnes ?.

 

En revanche, parce que nous sommes managers, nous devons à défaut de chercher à être aimés de nos équipes, « aimer » les gens en général.

 

Manager suppose que nous cherchions à passer du temps avec nos équipes pour les comprendre, les accompagner mais non pas pour nous faire aimer « nous » mais parce que cela fait partie de nous, d’aimer les « gens ».  Je pense que c’est vraiment la clef.

 

Je suis convaincue qu’un manager peut finir par être apprécié du fait de l’intérêt réel qu’il porte pour ses équipes et sa volonté de les faire avancer avec lui.

 

Personnellement, si je suis assez sociable, j’ai clairement une tonalité marquée sur la positivité, l’énergie, ce qui, je le sais, pour l’avoir vécue, a pu être interprété pour de la fausseté (« elle est trop positive ou gentille, c’est louche »), ou pour être excessive (« elle en fait trop », « elle est trop…. »). Il se trouve que ces caractéristiques, sont qui je suis. Je n’ai pas cherché à les atténuer.

 

En revanche, en passant plus de temps avec mes équipes, elles ont fini par le comprendre et aussi que je ne me résumais pas uniquement à cela pour autant non plus.

 

C’était donc ma réflexion de la semaine qui se résumerait en : « ne cherchez pas à vous faire aimer de vos équipes mais aimez vos équipes »

 

N’hésitez pas à m’exposer votre point de vue,

 

Belle semaine à tous

 

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