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« Fear is the mind-killer » – Le stress, cet ennemi silencieux du management

  • stephvinay
  • 27 oct.
  • 2 min de lecture

Dans Dune, cette phrase revient comme un mantra : « Fear is the mind-killer. »La peur paralyse l’esprit, dit le texte. Et dans l’entreprise, c’est exactement ce qui se passe quand le stress prend le contrôle.



un image de Dune dans un rond vert

Le stress du manager : une onde de choc invisible


Le stress d’un manager ne s’arrête jamais à lui.Il se diffuse.Dans les mots, dans le ton, dans les silences, dans un froncement de sourcils ou une réponse sèche en réunion.Une tension au sommet devient rapidement une crispation dans toute l’équipe.

Les collaborateurs le sentent immédiatement : un souffle plus court, une remarque mal reçue, un regard plus dur…Et sans même s’en rendre compte, l’équipe adopte à son tour ce climat intérieur.Le stress devient contagieux.


Une responsabilité qui ne se délègue pas


Je défends souvent les managers.Parce qu’ils portent beaucoup, souvent trop.Parce qu’ils sont entre la pression du haut et la responsabilité du bas.Mais sur ce point, je reste ferme : vous êtes responsables du stress que vous ne maîtrisez pas et que vous laissez rejaillir sur vos équipes.

Ce n’est pas une condamnation.C’est un rappel à la lucidité : ce que vous ressentez, vous le transmettez.Et votre état d’esprit a un impact bien plus fort que vos mots.


Ce qu’il faut vraiment travailler


Je ne vais pas vous parler ici de relaxation, de sport ou de coaching individuel — vous connaissez déjà tout ça.Le vrai sujet, c’est la reprise de contrôle intérieur.

Le stress naît souvent du sentiment de subir.Subir les décisions, les délais, les mails, les priorités qui changent sans cesse.Tant que vous restez dans cette posture de spectateur, la pression ne fait que monter.

Le seul antidote, c’est l’action raisonnée.Pas l’agitation. Pas le sur-contrôle.Agir sur un petit point, un seul. Trouver une brèche, une voie de sortie, aussi minime soit-elle.C’est ce premier pas qui redonne de la maîtrise, et souvent, la respiration revient avec lui.


Retrouver le recul


Dans les moments de surcharge, tout semble urgent, vital, non négociable.Mais posez-vous la question : est-ce que vraiment tout repose sur moi ?Et même si vous contribuez pour beaucoup au sort de l’entreprise, vous ne pouvez pas tout contrôler.Jamais.

Prendre du recul, ce n’est pas fuir.C’est remettre les choses à leur juste place.C’est choisir ses batailles.Et surtout, c’est accepter de ne pas tout porter seul.


Le lâcher-prise, cet allié qu’on oublie


Le lâcher-prise ne signifie pas “laisser tomber”.Il signifie “choisir où mettre son énergie”.Dans un contexte managérial, c’est se dire : “Je fais de mon mieux avec ce que j’ai, aujourd’hui.”

Cela ne diminue ni l’engagement, ni le professionnalisme.Au contraire, cela rend le manager plus stable, plus juste, plus humain.


Agir, même quand tout semble figé


Tout cela paraît simple, je le sais.Mais dans la pratique, c’est souvent plus accessible qu’on ne le croit.

Commencez par agir.Sur un point, une décision, une conversation.L’action nourrit la confiance, la confiance nourrit le recul, et le recul ouvre la voie au lâcher-prise.

Et même dans les moments les plus contraints — la maladie, la fatigue, l’âge, les circonstances —, il reste toujours un espace d’action.Peut-être pas sur ce que vous vivez, mais sur la manière dont vous choisissez d’y faire face.

Parce que le stress, lui, est l’ennemi de l’action.Mais l’action, elle, est souvent ce qui vous sauvera.

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